Après une longue attente, la pastèque rayée d’Espagne est désormais disponible. Les fruits arrivent avec un bon niveau de brix, une fermeté correcte et une coloration intense. C’est un bon début qui a malheureusement été terni par une campagne sur les réseaux sociaux de COAG Almeria qui utilise une vidéo avec des images datant de la mi-février pour proclamer la présence nulle des produits espagnols par rapport à d’autres origines. Le manque d’informations véridiques dans les accusations du porte-parole Andrés Góngora, secrétaire général de la COAG Almería et représentant sectoriel de la COAG pour les fruits et légumes en Espagne, et son discours agressif à l’égard d’un seul détaillant auquel PERIS fournit du melon et de la pastèque, nous surprennent et nous inquiètent. Les images d’accompagnement de la vidéo montrent des produits d’une qualité qui n’est pas actuellement disponible en Espagne (pastèque noire et melon piel de sapo) ou des dates auxquelles il n’y avait pas de disponibilité ou la qualité était insuffisante en raison d’un calibrage ou d’un découpage prématuré. En outre, lors des changements d’origine, la coexistence d’articles dans les rayons est fréquente, jusqu’à ce que la nouvelle origine espagnole soit imposée de manière naturelle, comme on le sait dans le secteur. À partir de cette semaine, toutes nos pastèques rayées sont de la variété Bengala, de Nijar, et cela se reflète dans l’étiquetage, qui fait passer l’information du consommateur avant l’omission pour éviter les conflits d’intérêts promus par des agents sociaux dont les objectifs sont très éloignés de la défense de la réalité d’un secteur où les entreprises de marque comme PERIS tentent de défendre les intérêts de toutes les parties. Cette politique du fleuve agité sape le rôle charnière des représentants syndicaux, et encourage l’omission d’informations aux consommateurs dans les rayons des autres grandes chaînes par crainte de controverses manipulées. Nous espérons que ce problème récurrent sera résolu chaque année avec les produits fabriqués par Vicente Peris S.A. et nous pensons qu’une rectification de la part de la COAG et de son représentant serait souhaitable, afin de clore cette controverse artificielle qui nuit au secteur et l’empêche de progresser et de se consolider.